L'ARDA se prononcera sur l'avenir du raffinage en Afrique à l'occasion de l'IAE 2025
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Anibor Kragha, secrétaire exécutif de l'Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA), a confirmé sa participation au forum "Investir dans l'énergie en Afrique" (IAE) qui se tiendra à Paris en mai prochain. Il partagera son point de vue sur les développements critiques et les opportunités qui façonnent l'avenir du raffinage et de la distribution sur le continent.
L'ARDA, acteur clé de l'amélioration des capacités de raffinage en Afrique, est à l'avant-garde de l'amélioration de l'infrastructure en aval de la région pour répondre à la demande croissante d'énergie et alimenter le développement économique. En mettant l'accent sur l'amélioration de la capacité de raffinage, l'expansion des réseaux de distribution et l'adoption de carburants plus propres, l'ARDA s'efforce de moderniser le secteur grâce à des collaborations stratégiques, à la défense des politiques et à l'innovation industrielle. Cela inclut la feuille de route complète de l'ARDA pour moderniser les raffineries, améliorer la logistique de distribution et promouvoir des solutions de carburants plus propres, positionnant l'Afrique comme un acteur clé sur le marché mondial de l'énergie.
IAE 2025 est un forum exclusif conçu pour faciliter les investissements entre les marchés africains de l'énergie et les investisseurs mondiaux. L'événement, qui aura lieu les 13 et 14 mai 2025 à Paris, offre aux délégués deux jours d'échanges intensifs avec des experts de l'industrie, des développeurs de projets, des investisseurs et des décideurs politiques. Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.invest-africa-energy.com. Pour sponsoriser ou participer en tant que délégué, veuillez contacter sales@energycapitalpower.com.
La participation de Kragha à l'IAE 2025 intervient à un moment charnière où le secteur du raffinage en Afrique se prépare à une croissance significative. Au Nigeria, la raffinerie de pétrole Dangote, la plus grande installation de traitement de brut d'Afrique, est en passe d'atteindre sa pleine capacité opérationnelle en mars prochain, traitant 650 000 barils par jour (bpj). La raffinerie, qui devrait répondre à 100 % de la demande nigériane en produits pétroliers raffinés, a récemment effectué son premier achat de brut Saharan Blend léger et doux d'Algérie, marquant ainsi une étape importante pour le commerce intra-africain de brut. L'Afrique du Sud a également annoncé son intention de réhabiliter et d'étendre la capacité de la raffinerie Sapref à 600 000 bpj, soulignant la nécessité pour le pays de se doter d'une méga raffinerie et recherchant des partenariats régionaux pour en développer une.
L'Angola développe trois nouvelles raffineries pour augmenter sa capacité, la raffinerie de Cabinda, d'une capacité de 60 000 bpj, devant entrer en service en juillet 2025. En outre, la raffinerie de Fouta en République du Congo, conçue pour produire 2,5 millions de tonnes de produits pétroliers par an, devrait être opérationnelle d'ici la fin de l'année. En s'attachant à relever les défis de la demande énergétique, à améliorer la qualité des carburants et à garantir la durabilité, l'ARDA joue un rôle crucial en facilitant la transformation du secteur.